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  • carofoucart

Escale technique & amicale en Martinique

Partis la veille au soir de Carriacou, nous arrivons en début de matinée aux célèbres grandes Anses d'Arlet. Nous y ferons une courte escale afin d'aller saluer les Frenchbohème, quittés à Mindelo, les Papys 3, quittés à Bequia et les Agapé, qui partent vers Panama! Ce voyage est fait de rencontres et d'au-revoirs en permanence!

L'épicerie du coin nous aura bien amusés!


Notre escale en Martinique aura principalement deux objectifs : retrouver nos amis les Tournier pour un séjour lastminute.com ensemble sur le bateau et programmer quelques jours d’entretien et de révision de notre Toucan. La première partie du programme étant forcément plus sympathique que la deuxième!

Le 4 février, nous voilà donc réunis à 11 sur le Toucan. Coup de chance, ce sera une semaine avec peu de grains. Car ici, on peut se faire très souvent arroser. Nous récupérons les métropolitains au Marin et partons dés le lendemain matin pour le mouillage rouleur de la plage des Salines. Mais le bain est très bon ! Nos amis Rouennais sont un peu palots, nous allons tâcher de leur redonner quelques couleurs!



Les alizées devraient souffler plus fort d’ici 2 jours, aussi nous abandonnons l’idée initiale d’aller sur la côte au vent, pour parcourir plus classiquement la côte sous le vent : anses d’Arlet, anse noire, Saint-Pierre, le Carbet, anse Mitan…Les enfants sont ravis de se retrouver pour un programme à base de baignades à volonté, découverte des fonds marins, sauts depuis le paddle, le bateau ou les pontons, coaching pêche par Pitch.


Vers les petites anses d'Arlet

Plongée, pêche et Anse noire



Une petite rando quand même qui a bien failli ne pas se faire, sauvée par la ténacité d’Hélène. Les paysages autour de la Montagne Pelée sont splendides. L’escale à Saint-Pierre est émouvante. Nous découvrons avec les enfants la catastrophe de l’éruption de 1902, la plus meurtrière du XXème siècle et qui avait en quelques minutes anéantie toute la ville, alors la plus importante de Martinique. Ici, tout est encore assez désolant mais nous repartons admiratifs du courage et de la résilience de certains habitants dont le propriétaire du bar…qui nous aura offert un peu trop de rhum;)


En randonnée

Saint-Pierre

Le Carbet et distillerie Nesson



Le départ de nos amis nous laisse penauds. Il faut reprendre le rythme de notre petit quotidien en bateau. Quotidien qui est en permanence pimenté de petits événements. A l’anse Mitan, le vent se lève. 2 voiliers mal ancrés dérapent coup sur coup sur nous. Après une bonne frayeur, chacun retrouve sa place sans trop de dégâts. Nous nous remettons de nos émotions au restaurant pour fêter les 13 ans de Gabrielle en famille.


Le fameux voilier une fois dégagé de nous, qui se retrouve sur le voisin de derrière


Le lendemain, il nous faut retourner au Marin car nous avons prévu de mettre en révision nos voiles. La navigation au près est assez pénible. La houle autour du rocher du Diamant est courte et raide. Nous devons négocier un grain à 35 nœuds lors du passage du rocher. La morosité disparait rapidement, quand, tout juste arrivés au mouillage de Sainte Anne, nous sommes accostés par le capitaine du voilier Citron Vert, qui nous explique connaître notre bateau (ex- Cocojet III) et ses anciens propriétaires (non pas Xavier et Nathalie mais ceux les précédant). Ils nous invitent avec sa femme pour un apéro qui se rallongera tant la soirée est sympathique avec eux (que d'annecdotes !). C’est ainsi la vie en bateau, des multitudes de rencontre sans cesse, où chacun partage un peu un bout de sa vie et de ses expériences.


Le lendemain, nous partons nous mettre au mouillage au Marin et enchainons les « corvées » : démontage de la grand-voile et du génois pour les porter en annexe aux voileries, grand nettoyage, révision du moteur d’annexe, lessives en grand, gros avitaillement dans les supermarchés français. Nous nous offrons quelques moments de plaisir, autour d’un repas avec les équipages de Nawaks (qui partent vers Panama) et Mobius, puis avec Philippe (Nuevola) qui revient d’Antigua et que nous retrouvons avec joie.


Sainte-Anne et le Marin, en mode "corvées"

Tel père, tel fils? Pas si sûr..


Nous avons loué (avec difficulté) pendant deux jours une voiture, pour faciliter notre avitaillement mais aussi pour aller effectuer quelques balades. Nous visitons la Savane des Esclaves qui illustre l’histoire de la Martinique depuis leur occupation par les indiens Arawaks, l’arrivée des explorateurs européens, le développement de la culture de canne à sucre, le commerce triangulaire, l’esclavage et l’après…C’est plutôt bien fait pour les enfants. Pour nous dégourdir les jambes, nous retournons vers le nord de la Martinique afin d’effectuer la « trace des jésuites », chemin de randonnée sympathique qui débouche sur une rivière et nous permet de profiter d’un bain d’eau douce revigorant.


Savane des esclaves

Trace des Jésuites


Encore une fois, nous ne prenons pas vraiment le temps de trainer. Une fois les voiles récupérées et remontées, nous partons de concert avec Philippe pour rejoindre avant la tombée de la nuit les Anses d’Arlet. Navigation en régate pour les 2 Outremers 55 lights préparés côte à cote à Sète chez Navibois. Les conditions sont idéales : 20 nœuds au portant, le spi est de sortie cette fois-ci pour repasser le rocher du Diamant. Avec des noix de coco à ouvrir, c’est une dernière soirée avec Philippe sur le bateau avant longtemps probablement. En effet, Philippe a pour projet de partir vers la Polynésie.




Le lendemain matin, 20 février, nous quittons le mouillage au lever du jour, pour rejoindre avant la tombée de la nuit, le mouillage de Portsmouth au nord de la Dominique.


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